Dans le Figaro : « Start-ups : pourquoi les jeunes quittent la France » par Guillaume Sarlat

Quelle place pour la France dans la guerre internationale des talents ? Faut-il pousser les français à partir à l’étranger ? Faut-il au contraire les pousser à rester au pays ? Faut-il attirer les entrepreneurs étrangers ? Paris a-t-il un rôle face à des villes comme San Francisco, New York ou Londres ?

Voilà sur ces questions une excellente tribune de Guillaume Sarlat qui rebondit sur un paradoxe essentiel – déjà rappelé par Xavier Niel : avec son excellente éducation pas chère, le statut JEI, le CIR, la France devrait théoriquement être l’un des pays les plus intéressants pour créer son entreprise, et pourtant…

Pour expliquer cet état de fait, plusieurs problèmes :

  • les dispositifs de soutien sont bien trop complexes – et on pourrait ajouter qu’ils sont souvent perçus comme humiliants par les startuppers
  • le fossé existant entre les startups et les grands groupes – d’autant que, contrairement aux USA, ceux-ci sont le poumon de l’économie française

Du coup, les solutions paraissent simples :

  • améliorer la fiscalité du capital, par exemple en exonérant les investissements de long-terme en France
  • rapprocher les grands groupes et les PME, par exemple en facilitant les politiques d’acquisition et les spinoffs de salariés

On pourrait imaginer d’autres solutions (améliorer le ratio argent public / argent privé, rapprocher les dossiers de financements publics des dossiers de financements privés, améliorer la protection sociale du créateur d’entreprise, etc.). Mais le constat est là. La France est l’un des pays qui fait le plus d’efforts pour favoriser la création d’entreprises, tout en ayant toujours du mal à se départir de l’état d’esprit qui permettrait à ces efforts de prospérer.

Lisez l’article de Guillaume Sarlat : Start-ups : pourquoi les jeunes quittent la France