Vu sur le net : « Les MOOCS : Cours massifs ou armes de destruction massive ? »

L’article considère in fine que les MOOCS sont la violation des principes de base de l’enseignement supérieur, mais il va peut-être un peu vite :

  • le droit pour tout étudiant à avoir accès au professeur – mais les MOOCS garantissent de pouvoir discuter avec lui par le tchat, le mail et les forums
  • le droit des enseignants à être les auteurs de leurs cours (et à ne pas se voie dépossédés par des tiers[7]– mais on ne voit pas très bien ce qui l’empêcherait, un peu comme les artistes restent propriétaires de leurs oeuvres sur Youtube
  • la liberté académique (celle de proposer les enseignements que l’on souhaite) – mais les MOOCS permettent justement à n’importe quel enseignant de proposer ses cours au plus grand nombre
  • le droit au savoir (et pas à une information distribuée dans des quizz[8]) – c’est méconnaître les possibilités offertes par les outils de notation en ligne, et c’est faire beaucoup de cas du bachotage qui représente quand même le lot commun des étudiants à l’université
  • la démocratie de l’enseignement (et pas un régime à deux vitesses où les élites auront droit au « présentiel », aux pelouses des campus et aux bureaux high tech, alors que le tout -venant aura droit à regarder les premiers sur un écran) – pour le coup, c’est l’argument qui semble le plus pertinent et qui correspond à une critique montante qui est faite aux plateformes numériques

Beaucoup de questions donc, sauf pour ce qui concerne le dernier point.

Les MOOCS : Cours massifs ou armes de destruction massive ? par Pascal Engel | Qualité de la Science Française.