Droit à l’oubli ou droit au déréférencement ?

Bien vu de la part de Jérôme Hourdeaux dans Mediapart.

Ce n’est donc pas un véritable droit à l’oubli que consacre la décision de la Cour de justice, mais plus un droit au déréférencement, à la désindexation.

La question est donc en fait de savoir s’il faut limiter le pouvoir d’indexation des moteurs de recherche, et à quelles conditions. C’est quand même plus limité.

via Internet confronté au défi du droit à l’oubli – Page 3 | Mediapart.

Une réflexion sur « Droit à l’oubli ou droit au déréférencement ? »

  1. Tout à fait d’accord. Après, il faudrait également se poser la question du pourquoi la désindexation. On n’aurait jamais demandé à une bibliothèque de ne pas donner accès à un livre. Bien évidemment, la question ne se pose pas de la même façon du fait de la quantité de l’information et du fait des algorithmes utilisés par Google qui permettent aux divers liens de remonter dans la liste des résultats.
    Au final, c’est un choix qu’opère la CJUE, un choix à la hauteur d’un choix politique. Ce sujet aurait très bien pu être résolu par voie législative. Cela montre l’important rôle joué par la jurisprudence dans la construction du droit.

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